Les volailles, un produit intéressant pour les métayers

Les produits de l’exploitation étaient alors partagés équitablement entre le bailleur et le métayer. Mais contrairement aux autres productions, le poulet tout comme les céréales données aux volailles pour leur alimentation n’était pas soumis à la règle des 50/50. Ainsi, tout ce qui était produit au-delà d’un certain nombre de volailles convenu entre les 2 parties, restait à la famille des métayers. C’est pourquoi, les métayers qui étaient nombreux dans cette région, se sont employés à développer cette production de poulets pour en tirer des revenus qu’ils n’avaient pas à partager avec leur propriétaire.

Des métayers aux petits soins pour leurs volailles

Dans les fermes bourbonnaises, les femmes de métayers s’occupaient de la basse-cour. Les poulets qui n’étaient pas partagés avec le propriétaire faisaient l’objet de beaucoup d’attention. Les poules étaient choisies avec soin pour assurer la réussite de la couvée. Logés dans de petites cabanes en bois sur plancher, les Poulets du Bourbonnais s’égaillaient dans les près alentours.

Levée avant le soleil, les fermières battaient le beurre à la fraicheur du matin et mettaient à cailler le petit lait. Distribué aux Poulets du Bourbonnais, il permettait de finir leur engraissement en leur donnant ce goût unique et cette chair persillée.